Absence

crédit photo : Valérie Rebeyrat

C’est ma première exposition.
Je la titre très littéralement La Chambre claire, en référence à la seule photo que Roland Barthes ne montre pas, celle de sa mère morte.
J’omets sciemment mon nom d’auteur sur les invitations. Le spectateur se retrouve livré à lui-même dans le vide d’un appartement. Dans la chambre mausolée, une installation avec projection diapo et moniteur vidéo.
Amniotique.
Ci-gît l’œuvre.

Dans la cuisine est posé un livre d’or, disponible, si vertige du visiteur.

« L’artiste est cet homme peut-être, qui à sa mère vivante, préfère l’image de sa mère morte ».  Échange avec l’auteur Jacques Borel, Bordeaux.
Naît une certitude intérieure. Une certitude.
J’ai des choses à faire, à dire et à montrer.

Puis la vie me rattrape, puis l’art, puis la vie.

Puis l’art.