« Je viens des Arts Plastiques, comme on est d’un pays.

Puis la photographie m’adopte.

L’émergence de ma pratique artistique remonte au lendemain du noël de mes 6 ans. Je cesse les monochromes verts, entamés vers quatre ans. Je trace dorénavant des spirales de spirales. 

Ma pratique artistique s’impose, comme une nécessité intérieure. Bien plus tard, je prends connaissance de cette notion dans « Le spirituel dans l’art », de Vassily Kandinsky.

Assurément, c’est un oxygène. »

À l’épreuve artistique de l’agrégation, Christelle Richard-Dauphinot refuse de toucher un crayon. Elle propose une installation-performance vidéo.

Elle enseigne dix ans. Ses élèves la réconcilient avec peinture et dessin. Pour eux, elle se fait prêtresse de la création contemporaine.

Marquée par le décès précoce de son mari, elle quitte l’enseignement et s’installe à Toulouse. Elle se consacre pleinement à son travail artistique.

Rien ne marche plus comme avant : Qu’à cela ne tienne, elle acquiert une canne !

Elle continue son chemin.

Elle devient contemplative, de sa vie et de celle des autres.

Comment et jusqu’où montrer l’intime reste sa réflexion transversale.

Elle formule un hommage plasticien et manuscrit à l’amour éternel : l’œuvre « Pages » est primée au festival photo MAP de Toulouse en 2018.

Sa démarche a toujours été protéiforme. Le choix du médium est en fonction du propos ;

Ces écrits sont taillés dans la concision, façon haïku.

L’artiste déploie le panel du in situ et laisse le spectateur se demander ce qu’il fait là.